Gestion hybride de projets : le meilleur des deux mondes!
13 mars 2024
En matière de gestion de projets, est-il mieux de privilégier la méthode classique (en cascades) ou la méthode Agile? Si la réponse était les deux? C’est ce que propose la gestion hybride de projets.
Que vous soyez dans une grande, moyenne ou petite entreprise, vous n’échappez pas à la gestion de projets. Dans la très grande majorité des cas, deux méthodes vous sont proposées : la gestion classique et l’approche Agile.
Classique vs Agile
La gestion classique implique un processus linéaire : démarrage, planification, exécution, suivi et contrôle. « En gestion de projets classique, on démarre, on planifie et une fois qu’on pense avoir tout planifié, on commence à exécuter. En marge de tout cela, on monitore et on contrôle », explique Frederick H. Stoltz, formateur à ÉTS Formation, responsable de la formation La gestion hybride de projets : tirer le meilleur des approches en cascades et agile.
En revanche, les principes agiles et les cadres de références qui y sont associés, tel que, Scrum par exemple, proposent une approche itérative où les solutions sont développées par incréments successifs, permettant une livraison continue. « L’agilité et les cadres de références basés sur les principes de l’agilité sont très populaires », souligne monsieur Stoltz.
Là où la gestion classique suppose une compréhension complète des besoins et des solutions avant de commencer, Agile reconnaît l’incertitude inhérente aux projets et favorise la découverte progressive des exigences et des solutions. « Ce sont deux extrêmes polaires », affirme le formateur.
Si la gestion hybride était la solution?
La gestion hybride de projets propose de tirer le meilleur des approches classique et Agile. « L’hybride, c’est de gérer une partie du projet de façon classique et d’en gérer une autre avec Agile », explique monsieur Stoltz. « Quand on fait de la gestion hybride d’un projet, on commence en mode plutôt classique – on s’oriente, on parle aux gens, on identifie ce dont on a besoin – et, à un moment donné, on va faire un pivot vers l’agilité pour gérer certains éléments. On va continuer à faire le tango entre les deux jusqu’à la fin du projet, tirant ainsi profit des forces innées des deux approches par rapport à leur rigidité / souplesse de planification et de suivi, tout en respectant les besoins en gouvernance de l’organisation »
L’objectif de la gestion hybride de projets est donc de capitaliser sur les forces respectives de chacune des approches, sans dupliquer les efforts ni alourdir les processus. « On ne veut pas faire les deux, on veut faire le meilleur des deux. Sinon c’est absurde. C’est bien trop coûteux », précise le formateur.
Selon monsieur Stoltz, rien n’équivaut à une gestion hybride de projets. « En 31 ans de métier à travers le monde, partout où j’ai pratiqué la gestion de projets, les gens n’investissent pas et ils espéraient qu’en se rencontrant (parce que l’agilité, les gens le résument souvent à une rencontre quotidienne), on va se dire ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, ce qu’on va faire demain, ça va fonctionner. » Selon le formateur, c’est plutôt en prenant les forces de chacune des deux méthodes et en laissant de côté ce qui n’est pas adapté, qu’on arrive à gérer des projets comme un pro, en sauvant du temps et de l’argent.
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